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Réghaia

Pour commencer une photo unique, prise après l'indépendance, le 11 décembre 1962, par monsieur Piler, photographe à Réghaïa. La photo est prise depuis la tour d'habitation qui dominait le village depuis peu ; l'église était encore là, maintenant, un jardin public a pris sa place.


Louise Scrivat, et Michel Amengual, d'origine espagnole et maillorquine. Mes grand-parents paternels vivaient à Réghaïa dans les années 50, Louise était connue dans tout le village pour son don de guérir du "soleil", à l'aide d'une pete marmite en terre cuite et d'une bassine d'eau bouillante.

Michel ( Miguel ) était arrivé enfant en Algérie, vers 1900. Au début des années 60, il est retourné à Porreras, son village d'origine sur l'île de Majorque, il a pu y retrouver ses cousins.

Les deux frères connaîtront d'autres pays lors de la seconde guerre mondiale, ils débarqueront en Italie, remonteront vers Rome et Sienne en participant à la bataille du Mont Cassin. Quelques mois après, ils débarqueront le 15 août 1944 à Cavalaire et continueront leur parcours jusqu'à l'Allemagne pilonnée par les bombardiers alliés.

Michel Amengual est né à Baba-Hassen, ainsi que Maurice, puis la famille s'est établie à Birtouta où sont nées les deux sœurs : Josette, Christiane.

Les Amengual et leurs enfants :

Josette, Christiane avec Armand Ferrer et Reine Ferrandis la compagne de Maurice.

Le charcutier de Réghaïa, Jean Pesce, était le fils d'Antoinette Pons que nous appelions "tata Togne" pour la distinguer des autres Antoinette. C'était la sœur de Marguerite Pons.

Comme celle-ci, elle avait épousé un fils d'émigré italien venu de Calizzano : Barthélémy Pesce.

En face de la charcuterie, à l'angle de la place, se trouvait le café Guasch, qui, de même que l'hôtel de France, est très lié à l'histoire des familles Scrivat, Oliver et Guerri.

Voici Joseph Scrivat, le frère de Louise, avec le Conseil Municipal réuni devant la Mairie, dans les années 30, on reconnait aussi l'abbé Pérez.

Pour moi, Réghaïa reste associé aux vacances scolaires de ces temps d'insouciance.

Le dimanche, on allait à la messe mais, avec mon frère, on craignait le curé Rossignol, surtout à cause de l'air sévère que lui donnait sa grande barbe.

Afin que le temps n'efface pas tout, y compris les souvenirs, voici deux illustrations de cette église qui n'est plus : un dessin à la plume et une tapisserie.

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